Un jour à la radio, j’écoutais une émission consacrée à la conception et la maternité au cours de la préhistoire (In Utero France-Inter 11 juillet 2023), et plus particulièrement aux représentations féminines. La spécialiste, Claudine Cohen y évoquait les significations concernant les "Vénus", ces petites statuettes montrant des femmes, souvent aux proportions généreuses. Wikipédia m’apprit que ce terme qualifia ces statuettes il y a un siècle environ, alors que l’on commençait à en découvrir de nombreux exemplaires de par le monde.
Je ne connaissais alors que les plus représentatives, la Dame de Brassempouy ou encore la Vénus de Willendorf. Ce sujet et les explications successives collées dessus au cours des âges, m’intéressèrent fort et je tentai l’expérience d’associer une tête de nos "Vénus" actuelles avec celles du Paléolithique supérieur (env 30 000 ans avant notre ère). Je fus alors saisi par l’incroyable beauté, la sensualité, la modernité qui se dégageait de ces blocs d’ivoire, de stéatite, de calcite ou de calcaire, confirmant le fait que nos lointains ancêtres, comptaient, parmi eux de fabuleux artistes (hommes ou femmes).
Une exception cependant, à laquelle je n’ai pas pu résister : La Dame aux léopards, Çatal Höyük (Turquie), datant seulement du 8e millénaire av. J.-C.